Après avoir gravi le Morne Cinq jours c’est un plaisir réconfortant d’arriver à LA PLAINE.
Après l’effort, le réconfort… Panorama avec vue imprenable sur l’océan, d’une saisissante eau turquoise. Un lever du soleil d’une beauté hypnotique. Les Saintes se laissent nonchalamment admirer comme d’un point de vue aérien. Une petite montagne au nord défie la grande bleue.
Au cœur de la montagne, comme dans un coin secret, les visiteurs ne se bousculent pas. Il faut avoir de bonnes raisons de se rendre à La Plaine, ce qui somme toute n’est pas pour déplaire au cadre et à la qualité de vie. La Plaine bénéficie aussi d’un air vivifiant, à l’abri de la pollution.
L’agriculture a une place de choix, tant pour la culture d’exportation que pour les cultures vivrières. Les produits du jardin sont consommés en abondance.
Les racines, madères et ignames, les mandarines, les oranges, le café aiment ces terrains frais et fertiles.
Le peuplement débute avec les chasseurs et les propriétaires de jardin qui progressivement, au fil des ans se sont sédentarisés. Un métissage harmonieux s’est opéré.
La Plaine relie aussi Trois-Rivières par la route et les liens sont très forts entre les sections qui portent le même nom. Il peut s’avérer difficile, pour les non avertis de délimiter la frontière. Mais pour ceux qui y vivent quotidiennement, il n’y a guère de différence.
Comme toutes les autres sections de la ville, La Plaine contribue à renforcer de sa pierre l’édifice capesterrien.
La Plaine est aussi connue par le biais de l’association LES FOUGERES qui existe depuis une quarantaine d’années, conduite par son président fondateur. Pendant de nombreuses années il a tracé avec d’autres bénévoles, la voie. Il était de coutume de voir évoluer l’association lors de têtes de sections dans des sketchs et des danses pour le plus grand plaisir ces spectateurs.
La fête de La Plaine a toujours gardé sa riche programmation et la relève est bien assurée.